Assécheur d'air comprimé
#1
Plop Smile


Un des projets sur lesquels je travaille à l'atelier : 

On cherche à déshumidifier au maximum l'air comprimé à l'atelier pour les peintures de compresseur et la découpe plasma, deux activités qui n'apprécient pas l'eau.

L'air comprimé sera réchauffé en sortie d'assécheur pour descendre l'humidité relative.


Besoins de déshumidification :

Débit d'air comprimé à 7 bar : 270 l/min
Puissance frigorifique calculée pour descendre la teneur en eau de moitié : 950W à -5°C.

Je pense installer un SLHX récupéré sur une vieille installation pour réchauffer l'air en utilisant le refoulement compresseur.

Pour l'instant je bosse sur la cuve et l'échangeur, j'ai récupéré un tuyau de 200mm ID en inox 304, épaisseur 5 mm.
L'échangeur est fait avec du tube de 5/8 + 3/8.

L'échangeur a été testé à 60 bar ( au cas où Big Grin ) et la cuve hydrauliquement avec 25 bar. 
Reste à équiper le groupe de condensation. La régulation se fera en pression sur ce système pour éviter de court-cycler car la demande en air comprimé est très fluctuante pour notre usage.

       
       
       
       
Répondre
#2
Cool, good job Big Grin

Qu'est-ce que t'as utilisé pour souder le cuivre sur l'inox ?
Congratulations !!! You've just created a temporal loophole... Mon site | Mon forum
Répondre
#3
Baguette enrobée 55% Ag avec un peu de cuivre et de cadmium également.
Répondre
#4
Ok, merci, ça pourra m'être utile un jour Wink
Congratulations !!! You've just created a temporal loophole... Mon site | Mon forum
Répondre
#5
Le cadmium est banni de ces alliages de brasure maintenant, mais on trouve des équivalents. Ces baguettes sont géniales pour assembler des métaux ou alliages différents, un simple chalumeau est suffisant. 55% Ag donne un joint très ductile qui résiste bien aux vibrations. Le seul inconvénient : elles sont extrêmement chères Redface

Braser sur de l'inox nécessite un peu d'entraînement pour ne pas détruire les propriétés de ce dernier, ou alors il faut restaurer la couche d'oxyde de chrome à l'acide ou a l'électrolyse ... le mieux c'est de bien maîtriser la chauffe pour ne pas avoir à faire ça.

A part ça c'est assez simple, bien alterner entre cuivre et inox, sachant que l'inox va monter en température beaucoup pus vite car la conductivité thermique est assez nulle ( pire que l'acier carbone ). Bien frotter la zone avec le flux de la baguette avant de charger.

On peut aussi braser le cuivre à l'inox avec un poste TIG et des baguettes silicium/bronze ou aluminium/bronze mais il n'y avait pas la place pour la torche TIG dans mon cas Big Grin
Répondre
#6
Wow, merci pour les infos Wink

Wé, pas de TIG ici non plus... plus pour le budget que la place ^^
Congratulations !!! You've just created a temporal loophole... Mon site | Mon forum
Répondre
#7
Ah voilà le fameux topic lol


Ta puissance frigo tu l'as calculée à partir de quelles données car mine de rien c'est pas de la chambre froid, la température et hygro de l'air
peut être très variable en entrée, t'as pris les pires, genre 35°C et 90 %HR pour l'enthalpie ?
T'as un problème, t'veux un ban ?  Ohgod
Répondre
#8
Ca n'y paraît pas, mais estimer une Pfrigo sur un assécheur d'air comprimé est en réalité complexe.

Une des raisons est que la capacité de l'air à absorber de l'humidité dépend de la température mais aussi de la pression. Les assécheurs commerciaux ont en général une vanne de capacité ( injection de gaz chaud après le détendeur ) pour éviter les court-cycles. Les modèles plus sophistiqués sont sur variateur + détente électronique.

Sur celui-ci on essaie de garder le coût à un minimum, pas d'intêret si ça coûte 3x le prix d'un neuf Big Grin


Pour les valeurs, j'ai pris 30°C et 60% en entrée, et j'ai décidé de diviser par deux la teneur en humidité, ce qui donne un air relativement sec après réchauffage en sortie de cuve. C'est un compromis, mais sur un groupe frigo sans régulation de capacité avec juste une TXV, c'est difficile de demander plus que ça ...
Répondre
#9
Bah ouais c'est pour ça que je te demandais comment t'as fait parce que je me serait contenter du mini dans mon cas.

Yeap pour la vanne de capa, certains ont mêmes une électrovanne en amont de la vanne de capa, top pour foutre la merde ... J'en ai
un comme ça chez un client, il a jamais voulu comprendre que il était devenu surdimensionné après le changement des comps air du coup
bah il est en panne et il le reste lol ( on tourne sur un petit sans soucis )

Par contre tu parle de variateur mais les modèles de ce type sont énormes, les petits ont que les ventilos sur variateurs.


T'as pas peur pour la TVX avec le temps de réaction ? Les petits modèles que j'ai sont tous en capillaire. ( 15m3/min max )
T'as un problème, t'veux un ban ?  Ohgod
Répondre
#10
Bein même avec le temps de réaction ça sera toujours 10X mieux qu'un capillaire Big Grin

Ca serait top d'avoir une vanne de régulation avec le détendeut thermostatique mais je souhaite experimenter en négatif pour essayer de déshumidifier au max.

On a pas une consommation continue, c'est du sporadique à l'atelier, le temps de peindre un compresseur ou de faire quelques coupes plasmas et c'est fini, c'est pas comme une centrale dans un grand site ^^
Répondre
#11
Tu va juste mettre une TVX du coup ? Tu va pas geler en permanence sans la vanne de régul ?
T'as un problème, t'veux un ban ?  Ohgod
Répondre
#12
J'ai parlé d'une régulation en pression. L'idée c'est d'expérimenter aussi dans la mesure où plus la différence de T° est importante entre l'air et l'échangeur cuivre, plus la deshu est efficace. Une vanne de capacité serait intéressante mais on essaie de garder le coût à un minimum et cette vanne vaut 350$ ici ... Tout les matériaux sont de récup' jusqu'à présent et le coût total n'excède pas 80$ jusqu'à présent Big Grin
Répondre
#13
Go fabriquer la tienne, un tube, clapet, ressort et boulon et hop c'est prêt Big Grin


L'écart de température échangeur/air est valable oui mais pour un sécheur j'aurais plutôt dit la surface d'échange et l'air car au final une
fois que tu as atteint le point de rosée ça fait le job non ?

Les sécheurs indus utilisent tous des "échangeurs à plaques", doit y avoir une raison ^^
T'as un problème, t'veux un ban ?  Ohgod
Répondre
#14
Je suis en train de me demander: pourquoi sécher en sortie de CP ? c'est plus simple de sécher l'air admis, non ? et en plus ça protège aussi le CP de l'humidité au passage...
Congratulations !!! You've just created a temporal loophole... Mon site | Mon forum
Répondre
#15
(2021-10-11 20:37:10)OrOoX a écrit : L'écart de température échangeur/air est valable oui mais pour un sécheur j'aurais plutôt dit la surface d'échange et l'air car au final une
fois que tu as atteint le point de rosée ça fait le job non ?

Les sécheurs indus utilisent tous des "échangeurs à plaques", doit y avoir une raison ^^

Oui mais non, atteindre le point de rosée permet de démarrer la condensation, mais plus l'écart de T° est important, plus efficace est la déshumidification pour une surface d'échange identique.

Même principe dans une chambre froide quand on vise une hygrométrie particulière : le deltaT° entre les ailettes et l'air fixe l'humidité relative atteignable pour une T° donnée.

Les sécheurs industriels n'utilisent pas tous des échangeurs à plaques, j'ai deux sites qui ont des antiquités avec la bonne vieille cuve + spirale cuivre, dépend de la puissance. L'idée de l'échangeur à plaque est la même que pour un groupe frigo lambda : passer beaucoup de puissance dans un encombrement réduit.

(2021-10-11 21:32:11)BiduleOhm a écrit : Je suis en train de me demander: pourquoi sécher en sortie de CP ? c'est plus simple de sécher l'air admis, non ? et en plus ça protège aussi le CP de l'humidité au passage...

C'est plus simple, mais c'est moins pratique, car après le CP tu as 6-10 bar de pression donc ton échangeur est beaucoup plus petit puisque l'air est plus dense. Aussi l'air humide perd de sa capacité à contenir de l'humidité avec la pression donc le point de rosée se décale pour une T° donnée.

Ces deux paramètres font que déshumidifier de l'air sous pression est beaucoup plus facile. 

A moins d'être à 100% d'hygrométrie en permanence je ne pense pas que la durée de vie soit beaucoup impacté, tant que les vidanges sont faites et que le cp ne chauffe pas trop, c'est de la mécanique super basique entre nous  Spamafote
Répondre
#16
Ok, je vois. Je pensais au fait qu'en le plaçant en amont l'échangeur n'avait pas besoin d'encaisser l'air sous pression et pouvait être un simple échangeur type radiateur mais c'est sûr qu'avec les avantages de le placer en aval ce n'est pas forcément pertinent.
Congratulations !!! You've just created a temporal loophole... Mon site | Mon forum
Répondre
#17
C'est tout-à-fait possible de le faire avant pour répondre à la question de départ.

Honnêtement beaucoup d'atelier de peinture ou de fabrication générale n'utilisent même pas de sécheur frigorifique, mais des billes dessicantes couplées à un ou deux filtre à coalescence, et ça fait le job si la région n'est pas très humide. C'est ce que j'ai actuellement pour mon poste plasma et ça fonctionne bien, il faut juste penser à vidanger tout les quelques temps et la capacité de ces filtres est réduite.

Ca reste moins efficace qu'un sécheur frigo bien dimensionné cela dit. Certains usages très exigeants couplent un sécheur frigo avec du média dessicant ( ou bien de l'azote en bonbonne si pas besoin de beaucoup de volume ).
Répondre
#18
(2021-10-12 07:38:04)Sk_rmouche a écrit : Oui mais non, atteindre le point de rosée permet de démarrer la condensation, mais plus l'écart de T° est important, plus efficace est la déshumidification pour une surface d'échange identique.

Ok mais quid d'avoir une grande surface froide et une vitesse du fluide réduit ? Le sécheur de 15m3/min détends pas en négatif et
fonctionne très bien pour autant.

(2021-10-12 07:38:04)Sk_rmouche a écrit : Même principe dans une chambre froide quand on vise une hygrométrie particulière : le deltaT° entre les ailettes et l'air fixe l'humidité relative atteignable pour une T° donnée.

Sur un site il y avait des chambres froides qui faisait l'hygro mais les évapos étaient standard, par contre les groupes frigos avaient un
double circuit frigo mais je sais plus qui servait à quoi.


(2021-10-12 07:38:04)Sk_rmouche a écrit : Les sécheurs industriels n'utilisent pas tous des échangeurs à plaques, j'ai deux sites qui ont des antiquités avec la bonne vieille cuve + spirale cuivre, dépend de la puissance. L'idée de l'échangeur à plaque est la même que pour un groupe frigo lambda : passer beaucoup de puissance dans un encombrement réduit.

Ouais j'en ai un comme ça, et il est pas étanche côté cuve Siffle
T'as un problème, t'veux un ban ?  Ohgod
Répondre
#19
Oui la plupart des sécheurs fonctionnent juste au dessus de 0°C, mais rien ne m'interdit d'experimenter dans la mesure où la demande n'est pas continue dans notre cas. Tourner en dessous de 0°C implique d'avoir de la glace/neige qui va s'accumuler sur l'échangeur mais pour des petites durées ce n'est pas un problème, et ça renforce la déhumidification.

Pour les chambres à hygrométrie controlée les évaporateurs sont les mêmes, c'est le deltaT° qui est calculé. Pour avoir une hygrométrie variable, les groupes frigos sont à capacité variable avec les ventilos évaporateurs sur variateur également. Ca permet de faire varier le deltaT° ailettes/air tout en assurant une surchauffe constante pour le compresseur ( mais évidemment la Pfrigo varie Big Grin ).
Répondre
#20
Bien sûr que t'as le droit, ou pas Big Grin



Pour les chambres ont étaient loin de ce que tu annonce, groupe à condensation standard et aucune variation de vitesse Wink
( les groupes étaient carrément intégré à l'armoire électrique )
T'as un problème, t'veux un ban ?  Ohgod
Répondre